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Par
against1 dans
A suivre le
20 Janvier 2006 à 22:47
Une force précise entraîne mon langage vers le mal que je peux me faire à moi-même : le régime moteur de mon discours, c'est la roue libre ; le langage fait boule, sans aucune pensée tactique de la réalité. Je cherche à me faire mal, je m'expulse moi-même de mon paradis, m'affairant à susciter en moi les images de jalousie, d'abandon, d'humiliation qui peuvent me blesser ; et la blessure ouverte, je l'entretiens, je l'alimente avec d'autres images, jusqu'à ce qu'une autre blessure vienne faire diversion. Nous sommes nos propres démons...
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Très bien écrit ! ;) "Qu'on en dise du bien ou du mal, quand tout le monde en parle, c'est un succès."(Vian)