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  • Toi qui ameutes et qui passes entre l'épanouie et le papillon sur les fleurs du chemin, reste, reste avec la vague à la seconde où mon coeur expire. Sans plus choisir entre oublier et apprendre puisses-tu me garder au vent de ta branche des amours essentiels. Tu transportes mon verbe comme l'abeille frontalière qui va sa route entre les haines et les embuscades, pour pondre son miel sur la rive d'un nuage. Toi que la nuit n'étonne plus au volet que les dormeurs tirent, toi que la poussière sur ta main occupée à tracer le vibrant poème de notre pur amour, doucement tu poudroies mon coeur d'étoiles et d'éclatante lumière. Et quand l'insupportable part solitaire de nos existences en dérive, trébuche dans l'ombre folle des midis tueurs, viens dans le reposoir de mon obscurité jeter l'éclair de ton regard...

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  • Pour renouer avec l'existence laidement accumulée et retrouver ton pur regard, ce qui me reste à vivre est dans cet assaut arc-en-ciel. En moi, le frisson du ruisseau de nos coeurs inutiles, que l'attente abandonne dans l'angle d'une ruine laissée jadis par l'incendie. Quelquefois, le rosier sauvage de nos passions effeuille goutte à goutte l'eau des pluies d'anciennes ivresses, quand l'outil affamé et fiévreux de nos corps dévore son désir. Autoroute rouge où ma vie fait demi-tour, tournant plus loin pour traverser le gué de nos derniers abandons. Quand l'oiseau ivre de nos pensées bêche la terre de son bec, dans la tombe des oublis je vais enfouir ces restes de toi...

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