• Egon Schiele fait vingt-quatre jours de détention provisoire, en 1912, pour une affaire de moeurs dont il sera blanchi. Egon Shiele entre enfer et passion, une oeuvre fièvre, brûlante et brûlée, sauvage et romantique à la fois. Il</personname /> fit trembler la "bonne société" viennoise, toujours en lutte contre la normalisation ambiante.
    Peintre Autrichien, il suscite l'admiration de Klimt. Attentif à la leçon des expressionnistes, il se tourne bien vite vers des représentations de la réalité crue de l'homme, saisi dans son conflit exacerbé entre la vie et la mort. Des</personname /> tableaux comme le Portrait de Poldi Lodzinsky, l'Autoportrait aux doigts écartés, le Prophète ou l'Etreinte, réduisent l'espace à une sorte de vide tragique. A la couleur, Schiele confie le soin d'exprimer son angoisse qu'il associe à un trait coupant d'une netteté gothique (voir ses aquarelles et dessins d'une tension hallucinée). Il y a en ses œuvres une monumentalité inspirée par Hodler.

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    Œuvres de Egon schiele

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  • Le noir à l'oeuvre.
    L'oeuvre noir d'une peinture à la recherche de la vibration de la lumière.

    Autorité du noir.

    "J'aime l'autorité du noir, c'est une couleur qui ne transige pas. Une couleur violente mais qui incite pourtant à l'intériorisation. A la fois couleur et non-couleur. Quand la lumière s'y reflète, il la transforme, la transmute. Il ouvre un champ mental qui lui est propre." Pierre Soulages.
    Dès l'origine, le noir est prédominant dans la peinture de Soulages. C'est le « peintre du noir ». Le noir comme épure du réel, geste, signe, scansion, forme d'écriture de la lumière. Dans le noir absolu, la lumière émane de la matière et la déborde pour nous envahir. Peinture non monochrome, mais plutôt « mono-pigmentaire » déployant sa danse chromatique au gré des variations de la lumière et des déplacements du regard. Cette irruption dans le noir, conquête et épreuve, pour "que le seul accès au noir même, passe par sa transmutation en lumière". Atmosphère d'astres, alternance du clair et de l'obscur. Oscillation de la différence et de la répétition du noir, d'un noir comme mouvement d'une sensation en perpétuel cheminement.

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  • Durant les très riches années 1910-<metricconverter w:st="on" productid="1914, l" />1914, l</metricconverter />'école symboliste se désagrège en faisant naître des écoles nouvelles qui ont nom : clarisme, acméisme (dont la doctrine était un nouveau réalisme, Goumiliov, 1912), futurisme (Khlebnikov, 1910).

     Acméisme

    En <metricconverter w:st="on" productid="1906, M" />1906, M</metricconverter />. Kouzmine (Ballets russes) exalte les douceurs de la vie quotidienne, l'harmonie classique, la "belle clarté" : c'est le clarisme.

    En 1911, N. Goumiliov et sa femme A. Akhmatova fondent L'atelier des poètes avec Ossip Mandelstam. En <metricconverter w:st="on" productid="1912, l" />1912, l</metricconverter />'acméisme est décidé. Un an plus tard, ses principes en sont proclamés : rejet de l'inspiration gratuite des symbolistes (et de la spontanéité totale des futuristes) au profit du suprême degré, de l'achèvement, du retour sur terre.

    Futurisme

    En 1912, le manifeste "Une gifle au goût du public" proclame : "L'Académie et Pouchkine sont aussi incompréhensibles que les hiéroglyphes. Jetons Pouchkine, Dostoïevski, Tolstoï et les autres par-dessus bord du steamer de la modernité !" La contestation est totale, au nom de la valeur intrinsèque du mot. Grammaire, syntaxe, ponctuation sont abolies. Les allitérations harmonieuses sont remplacées par des sons rudes et rauques. Gratuité de l'art et exaltation de l'expérimentation sont exaltées par le futurisme sous ses deux variantes : ego-futurisme (Igor Severianine) et cubo-futurisme (Kroutchenykh, Khlebnikov, Bourliouk, Maïakovski).

    Apparaît aussi un très grand poète qui déborde les cadres des écoles citées : Anna Akhmatova.

     1915-1920

    Les frères Serapion. Mouvement lié à la fois à Chklovski et à l'école formaliste et à Zamiatine, dont la thèse essentielle était la primauté et l'autonomie de la création littéraire

    1917

    La Révolution d'Octobre produisit d'abord un curieux clivage : opposition du vieux démocrate Gorki, mais adhésion bruyante des futuristes et symbolistes (qui y virent un messianisme rédempteur). Dès 1918, les choses se précisent. Certains quittent le pays, nourrissant une (deuxième) émigration aux noms prestigieux : Rémizov, Hippius, Bounine et Kouprine (qui rentrera en 1937). Dont de tout jeunes gens qui deviendront célèbres en Occident : Nabokov, Khodassévitch, Berbérova. Et Gorki (qui rentrera définitivement en 1929)

    1921-1925

    Débuts de la NEP. Mort</personname /> de Goumiliov et de Blok. Fin du symbolisme. Ceux qui n'ont pas émigré se réfugient dans la religion (Soloviov), la théosophie (Biély) ou le silence (Sologoub, Kouzmine). C'est l'époque des cafés littéraires, de la montée en puissance du futurisme, de l'éclosion du formalisme avec les Frères Sérapion (entre autres : Chklovski, Zamiatine, Zochtchenko, Kavérine). Essénine (l'"imaginisme"). Les "Compagnons de route" : Pilniak, Babel, Leonov, Paoustovski, Alexeï Tolstoï. Et Pasternak, longtemps. L'avant-garde (soit une quinzaine de personnes autour de Maïakovski, Khlebnikov, Bourliouk) demande à exercer une véritable dictature sur la création littéraire. Front gauche de l'art (LEF). Proletkult (très nombreux, et possédant studios, revues, clubs). "Prose en tempête" : Gladkov, Fadéiev, etc.

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  • Cinquante images abstraites, le tigre - Salvador Dali

    L'oeuvre de Dali se passionne. Même si de son temps il a été jugé "trop commerçant", son travail reste cependant unique. De 1961 à 1963 Il a fait une étude pour cinquante images abstraites qui dévoile un Dali épris de sciences. Il modèle alors son oeuvre selon des modèles technologiques.

    Dali, un peintre éperdument travaillé par un érotisme entremaillé de putréfaction et de finitude. Dali, un combat désespéré contre des visions toujours plus fortes, plus vastes.

    L'imagination de Dali continuellement alimentée de ses "visons psychadéliques" et "paranoïaque-critique" n'a de cesse de reformer un monde infini, vaste ouvert de l'incessant.

    L'oeuvre de Dali est parcourue d'un incessant, d'un obsédant besoin de se reconstruire. En cela on pourrait dire que l'oeuvre de Dali reste comme "inachevée", toujours en quête de nouveaux horizons.

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  • "Je ne comprends pas pourquoi l'homme est capable de si peu d'imagination." Fit observer un jour Salvador Dali.

    D'abord influencé par le futurisme au début des années 1920, puis par le cubisme en 1925, il épousa à partir de 1929 la cause du surréalisme, après avoir fait la rencontre, l'année précédente à Paris, de Pablo Picasso, de Joan Miró et surtout de Paul Eluard et d'André Breton - lesquels dénonceront plus tard l'esprit un peu trop «commerçant» de Dalí. Ses toiles de l'époque relèvent cependant d'une interprétation très personnelle où se mêlent à la psychanalyse les recherches picturales de Max Ernst, d'Yves Tanguy ou encore de René Magritte et de Giorgio De Chirico. Ses œuvres traitent avec obsession de la castration, de la putréfaction, du voyeurisme et proposent des images oniriques où des objets de la vie quotidienne sont représentés sous des formes inattendues.

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